Claudia Simard, de Radio-Canada Mauricie-Centre-du-Québec a couvert la nouvelle:
« Sept étudiantes sages-femmes ont envoyé une mise en demeure à la direction de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elles réclament le droit de reprendre un examen qui a eu lieu le 15 mars, lors de la grève étudiante pour le climat.
L’examen des sages-femmes de troisième année comptait pour 70 % de la note finale d’un cours selon ce que rapporte l’une d’elles, Anabel Gravel Chabot.
Un examen théorique que la direction a refusé de reporter. Sans ce cours, elle explique qu’il est impossible de s’inscrire à la dernière année d’études.
On pense que la raison pour laquelle cette reprise n’est pas accordée est tout à fait injuste et irresponsable de la part de l’Université.
Les étudiants ont voté pour la grève lors d’une assemblée extraordinaire en mars, dans le but de se joindre au mouvement La Planète s’invite à l’université.
De son côté, l’UQTR, a choisi de ne pas suspendre les cours. Elle a averti les étudiants que les examens auraient lieu comme prévu.
En connaissance de cause, sept étudiantes sont allées à la manifestation. Huit autres se seraient présentées à l’examen.
Les étudiantes pénalisées affirment qu’il existe des mécanismes pour pouvoir reporter des examens à l’UQTR, selon le motif invoqué.
Cependant, on n’a pas obtenu la collaboration de l’UQTR
déplore Anabel Gravel Chabot.
La direction de l’UQTR dit analyser la mise en demeure qu’elle a reçue, mais n’émettra pas de commentaire pour le moment.
Appel à la mobilisation
Sur les réseaux sociaux, les étudiantes lancent un appel à la mobilisation et proposent un modèle de lettre à envoyer par courriel aux trois intervenants de l’université concernés, pour les faire changer d’idée.
De son côté, l’Association des étudiantes sages-femmes du Québec (AESFQ) dénonce ce qu’elle appelle « une situation d’échec académique dans laquelle se retrouvent les étudiantes pour avoir respecté un mandat de grève ».
Dans sa publication, on peut lire que « Cet échec entrainera le retard de leur graduation d’un an s’il n’est pas rétracté. Ceci est inacceptable vu la pénurie de main-d’oeuvre en pratique sage-femme! ».
Les étudiantes reçoivent aussi l’appui du mouvement La Planète s’invite à l’Université, qui dénonce vivement la situation.
En ne voulant pas collaborer, en ne voulant pas lever les cours, c’est un déni non seulement de la démocratie étudiante, mais également des problèmes climatiques.
Elle espère que l’Université sera plus compréhensive lors de la prochaine mobilisation prévue le 27 septembre prochain. »
Je vois ici de l’obstination mais surtout du sexisme !!!
Je suis convaincue que l’avenir de 7 ingénieurs auraient amené les décideurs de l’UQTR à respecter les décisions prises par l’association étudiante et à faire preuve de souplesse dans l’application de leur politique interne.
La sanction est disproportionnée, tant pour les étudiantes que pour la société.
La jeunesse manifeste pour sauver la planète parce que vous, qui les avez précédé, avez refusé de le faire !!!